Ça a piqué ma curiosité. Ce qui frappe à l’écoute de « Orquesta Akokán », au delà de ses qualités sonores, c’est le sentiment d’authenticité. Le stade se remplit jusqu’à atteindre 40.000 personne1, du jamais-vu. On est devenu ami, c’est complètement dingue ! Ces traditions partagent par exemple des éléments musicaux propulsées dans la Caraïbe le long de la route des esclaves, où l’influence africaine s’est retrouvée mélangée à la musique indigène avec des traces de styles européens avant d’arriver aux îles et aux côtes. 1 Des chiffres à prendre avec prudence car parfois contestés. Des casinos de la Havane au Palladium de New-York, l’engouement pour le mambo apportera à la musique cubaine une dimension internationale. Les propriétaires de Fania veulent monter le plus grand concert de musique latine de tous le temps. 1980 Lagé Moin ». Sur les traces de Miami Boheme, 4è partie : Et les dieux créèrent PALO! Il veut enregistrer sur place avec les musiciens du cru. 6 AU 19 AVRIL 2016. Un vendredi soir, terrasse du Petit Journal Montparnasse. - « C'est, au départ, une rencontre avec Juliette, ma compagne originaire de Croix, à une... Fête de l'Humanité, il y a cinq ans ! » > Roubaix ? Il est mort dans un accident de moto. Il me tend du chocolat : « Vous en voulez ? J’ai eu envie de le faire. Je suis né et j’ai. A New York, vous avez les meilleurs musiciens de tous les pays du monde. J’ai droit à une dernière question. Steve a longtemps été le producteur et directeur musical de Willy Chirino. Tout ce que je sais, je l’ai appris dans la rue, en jouant rumba, comparsa, Batás pour les cérémonies. Convert documents to beautiful publications and share them worldwide. La population portoricaine a, sans exagérer, doublé entre 1940 et 1960. Sous la grande scène, la loge de Roberto Fonseca est une oasis de fraîcheur. J’aime beaucoup les descargas. Tant pis s’il faut recommencer. Combien de temps vous reste-t-il ? Comment avez-vous enregistré ce morceau ? Ce n’est pas une question de rythme ou de mélodie, mais de bonne énergie entre les musiciens. J’essaie juste de maintenir l’héritage en vie. Cinéma Le Luxor Les mémoires de Piri Thomas, Down These Mean Streets, parues en 1967, captent parfaitement cet instant. Je devais jouer avec Horacio Hernandez sur un projet avec deux autres percussionnistes. », Une idée que développe John Radanovich, auteur de la biographie sur Benny Moré Wildman of Rhythm. A la fin du collège, mes potes ont monté un groupe de rock. - « Les valeurs du football et du sport sont éducatives et représentent les valeurs de la vie. Les titres Mambo Rapidito et Un Tabaco para Eleguá claquent comme un coup de tonnerre. J’ai vu défiler Orquesta Aragón, Pancho El Bravo, de nombreux orchestres de charanga. Et Daymé est unique… Elle est unique. – Angélique Kidjo célèbre à Vienne l’âme africaine de Celia Cruz La presse hexagonale peine à reconnaître la stature du groupe qu’elle s’obstine à cantonner à la musique folklorique et régionale, la faute au doudouisme, à la Compagnie créole, (et plus tard) au zouk love. C’est la base. Ainsi le mambo, qu’il soit de Moré, de Prado, Puente ou Machito, utilise des rythmes de charanga, son montuno, comparsa ou rumba. Johnny Pacheco entame « Saludando señores con su ritmo tropical… Descarga de Bongo. » L’audience est chauffée à blanc, Pacheco annonce Harlow, démarre Congo Bongo. 2, Hector Lavoe « La Voz », Eddie Palmieri « Vamonos Pa’l Monte » (Fania/Wagram Music). Si vous vous débarrassez de vos racines, vous disparaissez. 3 El Ratón vient d’être repris par Diego El Cigala avec Jorge Santana et les musiciens de Fania. Au bout de 1H30 de concert, le speaker présentent les étoiles de Fania qui arrivent sous les holàs de la foule. « Comme il est dit dans le film, une bonne musique sera toujours une bonne musique. Les classiques de la salsa comme ceux de Colón intègrent des expressions traditionnelles comme la bomba portoricaine et la murga panaméenne. 1984 À la demande, Patrick Saint-Éloi Dans le livret, vous racontez l’histoire de cette chanson. J’ai grandi entouré d’amour. C’, formidable pour moi. L’adjectif possessif dans le titre anglais et son absence -évidente- souligne le basculement de l’expansionnisme conceptuel du boogaloo à l’approche plus concentrique de la salsa. Trueba m’a proposé. – 21h00 : Concert Joe Bataan meets Setenta. Je pense mes compositions d’un point de vue cinématographique. Un rythme nouveau réunit sur les pistes de danse populations noire, blanche et portoricaine. J’adorais les maths, je me suis inscrit en maths. – Episode 3 : Les enfants du Monkey J’étais tellement occupé que j’ai accepté la résidence et l’ai confié à quelqu’un d’autre. 7 « The Boom » pour la version anglaise. « L’idée d’avoir musiciens jouant leurs propres rythmiques dans un esprit d’unité est un concept qui nous ramène loin arrière en Afrique. Un de nos fans était Robbie Gonzalez, le batteur de Gato Barbieri. 1985 Touloulou, Jean Philippe Marthély Le film intitulé « Salsa ! Quand il venait à Paris, Bill Evans lui montrait douze mille trucs au piano. Mon père est fan de jazz. J’avais été époustouflé par la performance. Le final, généreux et éruptif, d’Afro-Mambo à Bonco, laisse le public KO. Après un premier concert il y a quelques semaines au festival Banlieues bleues, les Vikings se produiront en première partie de Kassav’ les 28 et 29 mai au Zénith de Paris. Quand Jacob Plasse commence à enregistrer les meilleurs musiciens latinos de New York sur des bandes analogiques, la plupart le prennent pour un fou. C'est vrai: Didier Roustan, malgré sa popularité d'homme de télévision et du football, est resté un homme simple...© La Voix du Nord. Cette obsession du son sera à l’origine de la création de Chulo en 2012. Dans « From Mambo to Hip-Hop », Henry Chalfant dresse le parallèle entre les deux mouvements et désigne le Bronx comme épicentre des cultures urbaines. Ces pistes sont les pépites du live au Yankee Stadium. « Du Mambo au Hip-hop » pâtit d’une inégalité de traitement du second genre en faveur du premier. Dans le film donne la parole au différents  points de vue. DU. En vérité, presque toutes les formes de musique populaire du vingtième siècle présentent des influences caribéennes. 1520, Sedwick Avenue, au bord de la nouvelle autoroute, le DJ jamaïcain Kool Herc donne une fête privée qui sera considérée comme l’événement fondateur du hip-hop. », Revenons à Londres… « Londres m’avait complètement ouvert l’esprit. Bataan n’apparaît pas au générique de Our Latin Thing. » > Le football ? Il y a eu de nombreuses compilations, il y a de nouveaux groupes, cette renaissance s’est faite naturellement. L’entretien arrive à sa conclusion. DIM 24 38 DIM 24 39 (Il promet d’en parler dans de futures mémoires). Je vais vous donner trois titres d’albums, dites–moi ce qu’ils vous évoquent. Comment ce genre musical a-t-il influencé votre musique ? - « Je fais une chronique dans Foot and Co, une émission bihebdomadaire sur L'Équipe TV. ... association de financement electoral de max roustan (a f e m r ) saint-julien-les-rosiers. C’est un lieu commun de comparer Fania à Motown. Son prochain objectif : une tournée en Europe. J’aime les artistes qui ont la foi dans ce qu’ils font, qui se battent pour défendre leur travail. J’ai réalisé un CD avec lui, juste avant celui-ci… « La rumba de la Isla ». – Fania All-Stars : « San Juan 73 » (Fania, 2010). C’est vrai, c’est la première fois que je pose ma voix sur un de mes enregistrements. Il convient de replacer ce premier Zénith dans la chronologie du groupe. La nouvelle pépite du label Daptone vient de Cuba. Encore une fois, je veux faire des choses uniques. Le hip-hop est plus revendicatif, entier, masculin. » > La Pouss'Cup ? Little Havana est son deuxième chez-soi. C’est ce qu’est Trombone Shorty. J’allais à deux concerts de jazz par semaine. 3si commerce n.s. À Croix, naguère ; à Roubaix depuis quelques mois. Notes Pépito utilise sa connaissance musicale et déploie toute sa puissance vocale. – Paris : La documentation française, 1990. A New York, vous avez les meilleurs musiciens de tous les pays du monde. Les nuées d’Anaa. J’ai réalisé qu’il y avait plein d’histoires qui n’avaient encore jamais été racontées. Statistiques et évolution des crimes et délits enregistrés auprès des services de police et gendarmerie en France entre 2012 à 2019 Vous aimez ça ? Je tiens ça de ma maman. 2003, Little Havana. travaux Le recalibrage du Grabieux a démarré. C’est dur, un vrai challenge, mais vous apprenez énormément. « Travelling Riverside Blues » est de Robert Johnson, « Je marche dans les pas de ceux qui sont passés avant moi… Candido Camero, Patato, Mongo Santamaria. Il a disparu subitement -On a pu le rencontrer pendant la préparation du film. Le terme boogaloo lui-même faisait référence à une danse dérivée du blues, grosso-modo équivalent au boogie, mais aussi à une danse afro-américaine des années 60. Quand Yerba Buena s’est arrêté, je me suis dit que c’était l’occasion d’avoir mon propre groupe et le faire grandir. J’en ai fait parti, . Vêtu d’un débardeur, coiffé de son habituel petit chapeau noir, le Cubain enchaîne les interviews avec patience et bienveillance. Quelle était votre intention ? Et New Orleans est très connectée à Cuba. Elle est fantastique. Denisot les programme malgré tout, ce qui donne une séquence d’une justesse rare quant à un engouement qui en est juste à son commencement. Le moyen pour Jacob Plasse de maîtriser sa production. Et puis le rendez-vous est devenu populaire. On ne saura pas si il loue Yemaya, en tout cas sa maison respire la Santeria. Je fais du recyclage. « Je chante en Lucumí, un dialecte qui vient des terres Yoruba en Afrique, au sud du Niger, introduit à Cuba il y a très longtemps avec la traite des esclaves. (rires), Rumba et timba ne sont pas très connus aux Etats-Unis. », « Et puis sort Rap’O Clap’O, un album signé Joe Bataan et le Mestizo Band, qui est un mélange de musique latine, de disco (Il avait été l’un des créateurs du label Salsoul Records) et de rap, qui est un rap très chaleureux, très chanté, qui évidemment n’a rien à voir avec le rap beaucoup plus saccadé et dur qui va arriver dans les années 80. Il y a près d’un siècle, Jerry Roll Morton parlait déjà de « la touche espagnole ». Flores met en avant la géographie de Harlem –la proximité entre le Barrio et les quartiers afro-américains de Central Harlem– aussi bien que les problématique sociales communes que se partageaient les deux communautés, ainsi que les questions qui animaient la culture portoricaine dans les années 60. Pour pouvoir apprendre tous ces chants Yoruba, j’ai du être initié. J’ai été appelé six fois cette année-là pour aller au Japon. « … de Yosvanny Terry, un très bel enregistrement. J’étais très occupé avec Yerba Buena qui était très connu à l’époque. » Il y a beaucoup de reprises… « J’ai écrit deux titres : « Conciencia » et « Música « . C’est magnifique. à la Havane, Cuba, dans le quartier de Cayo Hueso. L’album est remarqué par les DJs et les sites web spécialisés. En 1976, il entre au service des sports de TF1. Comment ce concert est-il devenu mythique ? Ils avaient besoin d’un groupe. », Parlons de Calle 54, si vous le voulez bien… « C’est un magnifique documentaire qui a été réalisé par Fernando Trueba (il est de Madrid en Espagne) dans les années 2000. J’ai voulu exprimer dans ma musique ce que j’avais dans mon cœur. Sous l’impulsion de Franck Descollonges du label Heavenly Sweetness, le groupe mythique sort une rétrospective « Enko on ti tou » et se reforme cinquante ans après sa création avec le saxophoniste Camille Soprann Hildevert, le guitariste Max Iréné Jacquet et le chanteur Max Severin. En face de chez moi, il y avait un endroit pour répéter. Je crois savoir que vous avez un projet de disque ensemble…. Les sonorités électro-analogiques sont très différentes des sons digitaux. La vérité c’est que j’ai découvert Cubano Chant grâce à Gilles Peterson avec qui je travaillais sur le projet Havana Cultura. Le résultat est saisissant. - dossiers individuels de colons et réfugiés de toute origine [classement alphabétique sans distinction d'origine] : F/12/2740 à 2883 et F/12/7627 à 7632/1. Dans la majesté du Théâtre antique, Eliades chauffe l’audience, Daymé la fait se lever. animations culturelles et voyages ; 21 RUE Séguier 30000 Nîmes; ASSOCIATION FIFTY-FIFTY Je ne jouerai pas, jazz comme un musicien de jazz. avec deux danseurs, avec Patato Valdes, Andy Gonzales, Puntilla ! Jonathan Goldman publiait pour l’occasion un article consacré aux premières années du label, dont le nom est devenu synonyme de salsa. ‘ai appris plus tôt encore. Ce n’est que lorsque j’ai commencé à m’y intéresser que j’ai découvert qu’elle était née à New-York. Ça pouvait déranger certaines personnes, mais les gens s'y sont faits. Je continuerai à jouer les tambours Batá parce que c’est en moi. J’y ai pris beaucoup de plaisir. Pouvez-vous exposer à nos lecteurs non hispanophones ce vous que dites dans le morceau Velas y Flores ? – Livret de l’album « San Juan 73 » (en anglais) sur le site de Fania ; C’est un voyage, mon ami ! », « J’expérimente, mais il faut savoir conserver ses racines. Dans son carnet d’adresse le saxophoniste Cesar Lopez, qui l’a aidé à réunir seize musiciens, parmi les meilleurs de l’île. Les plus fervents supporters de Fania répondent désormais présent à cette histoire. L’album double « Live at Yankee Stadium » est complété par les morceaux du second concert, tout comme le documentaire qui en est tiré. Et du jazz-funk : piano, Rhodes. C’est magnifique. – Livret de l’album « Live at Yankee Stadium » (en anglais) vol. Elle a repris le piano après ma naissance. On utilise ce terme pour évoquer un large ensemble de traditions qui va du son jarocho de la côte caribéenne du Mexique à l’électro-cumbia du Bueno Aires contemporain. De là a démarré notre relation. Je connaissais sa musique, je savais ce qu’il faisait. On est au début des années 70. Vous n’êtes jamais prêt pour travailler avec Gonzalo. Aujourd’hui le groupe prépare un nouvel album. Le concert est rejoué quelques semaines le 13 novembre à San Juan, Puerto Rico, à l’inauguration du Coliseum Roberto Clemente. e là a démarré notre relation. « Mundo Latino » rassemble les archives du blog « Le jazz et la salsa » consacré aux musiques latines et afro-caribéennes. Bataan a eu un parcours remarquable chez Fania, décrochant le titre de « Roi du Latin Soul ». Je dois avouer ne pas avoir tout saisi. « ABUC » a une couleur vintage. C’était un peu fou. J’ai eu la chance de grandir en écoutant les boléros de ma maman. C’était un peu fou. » Pouvez-nous en parler ? Le label Fania réédite en version remastérisée six albums essentiels de l’histoire de la salsa. Dans une descarga, quelqu’un peut suggérer un rythme ou une mélodie, et les autres apportent leurs idées. 1995 Bizness, Jean Philippe Marthély & Patrick Saint-Éloi Tout ce que je sais, je l’ai appris dans la rue, en jouant rumba, comparsa, Batás pour les cérémonies. Mais l’équation bien connue « Fania = salsa, salsa = Fania » est incomplète, car elle ne fait que dissimuler les fondations enfouies sur lesquelles s’est construite Fania : un genre appelé boogaloo. C’était hyper drôle parce quand il passait ses vinyles dans le salon (pour moi gamin tous les disques se ressemblaient), je me moquais, je faisais Dididoudoudoublablabla. Pour pouvoir apprendre tous ces chants Yoruba, j’ai du être initié. Bonaparte libérera, ... Il récupère la maison de Saint–Domingue et peut porter aide à sa famille antillaise. C’est également pendant ce concert que ‘a brillé Héctor Lavoe avec l’hymne Mi Gente. On est devenu ami, c’est complètement dingue ! », « La musique d’Orquesta Akokán est plus vivante que Despacito », Roberto Fonseca : « J’aime travailler avec les artistes qui savent se battre pour défendre leur travail », New Orleans – Havana : embarquement immédiat, Angélique Kidjo célèbre à Vienne l’âme africaine de Celia Cruz, Roberto Fonseca : « J’aime les artistes qui se battent pour leur travail », La folle histoire de Fania All-Stars au Yankee Stadium, La gran farsa de la Fania All Stars en el Yankee Stadium, The Salsa Revolution, Chap. « Il y a eu « Slave To Africa » en 2006, « Routes of rumba » (2009), et puis le dernier intitulé « Enyenison Enkama », « Afrique moderne » en abakuá. Quand je n’étais pas là, la résidence continuait. Quinze ans plus tard, il a monté son école en créant une pédagogie autour de sa musique. Le concert torride (la clim avait lâché) sera enregistré et filmé. Au tout départ, vous aviez lancé un crowdfunding pour financer le film. A Cuba, il y a encore de nombreuses religions qui viennent d’Afrique et que nous continuons à pratiquer. ». On a toujours un plan B, ou C ou D. On ira toujours de l’avant, toujours. Hasard du calendrier, Joe Bataan, star du film et figure tutélaire du genre, effectue son retour sur scène. se fait oublier. », « Je chante en Lucumí, un dialecte qui vient des terres Yoruba en Afrique, au sud du Niger, introduit à Cuba il y a très longtemps avec la traite des esclaves. Leslie, le feu et l’humour de PALO!, l’incarnation de PALO!, la déesse PALO! Les musiciens jouent ensemble, ils s’écoutent, se répondent et c’est ce qui créé le groove. C’est un voyage, mon ami ! 1982 Misik Ce Lanmou, Patrick Saint-Éloi Sa référence ? – Kassav’ en concert les 27, 28 et 29 juin 2016 au Zénith de Paris (première partie : les Vikings de la Guadeloupe les 28 & 29) « … de Yosvanny Terry, un très bel enregistrement. Jonathan Goldman (traduction de Yannick Le Maintec). C’est super joli, mais ça à l’air de faire super mal. Dans les années 40 et 50, le mambo et les big-bands de latin jazz furent les premiers styles latinos commercialement rentables au States. Je me risquerais à dire que les disques de boogaloo sont généralement le résultat du mélange suivant : des percussions latines qui jouent des rythmes afro-caribéens, des constructions et des accords venus de la soul, du R’n’B, du doo-wop (eux-mêmes dérivés du gospel et du blues); des paroles en anglais, souvent drôles, et une ambiance festive créée par les interjections du public et des musiciens. Je fais l’American School et la Bill Evans Piano Academy. Après avoir pendant une vingtaine d’années travaillé pour les autres (Celia Cruz, Oscar D’Leon), celui qui enseigne désormais le marketing musical au Miami Dade College, rêvait de créer son propre son. 2 Enregistré également : « Mongo Santamaria Live At Yankee Stadium » (1974, Vaya Records) » Depuis combien de temps jouez-vous ensemble ? - « J'en ai été le responsable durant trois ans (1986 à 1989), après Pierre Cangioni, Michel Denisot et Jean Raynal. Les tournées sont prétextes à des parties de rire avec ses compagnons de route dont ils tirent leurs idées. J’ai compris que New-York avait cette histoire musicale incroyablement riche avec le mambo, la salsa, et le boogaloo. Ça semblait être le compromis idéal. Pépito, qui devait se rendre à Cuba pour donner un concert avec Pupy, a réussi à convaincre ses complices de l’accompagner. On est allé en studio, j’ai fait les arrangements. Du mambo à la salsa… L’engouement du public latino pour sa musique connait son climax en 1973 avec le concert de la Fania All Stars au Yankee Standium. Tout ça tourne autour de la culture cubaine. Un vendredi caniculaire dans l’Isère. A leur apogée, ces deux genres étaient dominés par Cuba –des directeurs d’orchestres comme Machito et Pérez Prado étaient l’avant-garde, et les musiciens US recherchaient à Cuba nouvelles tendances et innovations. Pour Jacob, il aura fallu que Kassav’ remplisse les stades en Afrique pour que le regard des médias commence à changer. Ne dites pas ça. Il a tellement de relations dans le milieu… Earth, Wind & Fire, Kool and The Gang, Tower of Power. « Le premier tube de rap, c’est Rapper’s Delight par Sugar Hill Gang en 79. Ma maman était chanteuse. Homme de télévision, homme du foot, homme pressé, Didier Roustan (53 ans) habite le Nord ! Winton Marsalis, Steve Gadd, Eric Clapton, Roger Waters, Steve Winwood sont venus. Vous devez être très attentif à ce que vous faites. » Pourtant, c’est en train d’exploser pour vous, on trouve des articles sur vous dans le New York Times, le Wall Street Journal, le New Yorker. Elle avait été élevée par sa grand-mère, mon arrière grand-mère, qui était prof à la Schola Cantorum, un conservatoire privé rue Saint-Jacques qui a plus de deux cents ans. Les motivations de Fania étaient certainement commerciales, mais elles ont été le miroir de ce que l’historien Juan Flores a appelé « la fonction sociale du boogaloo », créant du lien « entre voisins et travailleurs, entre afro-américains et portoricains », devenant « un lieu de rencontre entre noirs et portoricains », et par extension entre la musique latine et la culture états-unienne. – Livret de l’album « Latin Rock Soul » (en anglais) sur le site de Fania ; Le premier est bizarrement parti "en vacances" à l'étranger avec toute sa famille quelques jours avant l'invasion serbe de 1991; quand il est revenu … Fania vient de ressortir en version remastérisée six albums historiques : Celia Cruz & Johnny Pacheco « Celia & Johnny », Ray Barretto « Indestructible », Willie Colon « Cosa Nuestra », « Fania All Stars Live at Yankee Stadium » vol. L’idée de Plasse : enregistrer, dans les conditions de l’époque, un big band inspiré par celui de Benny More. Le 7 juillet dernier, Roberto Fonseca présentait au public de Jazz à Vienne un projet spécial autour de son album « ABUC ».  Nous avons demandé au pianiste cubain de nous aider à décrypter sa dernière production. La rencontre semblait inévitable. » Vraiment ? où j’habitais, on jouait la musique folklorique. C’est dans ce lieu mythique, ancien studio de Panart absorbé en 1961 par la Egrem, qu’ont eu lieu les plus célèbres enregistrements du genre. L’une d’entre elles est Abakuá qui vient du Karraba, il y a la religion Yoruba, le Bantu aussi. Le boogaloo est de retour, un retour en grâce à mettre au crédit de la culture DJ et au caractère omnivore de la culture musicale sur le web, un retour qui a permis sa redécouverte, faisant caisse de résonance à son histoire. Et vous savez quoi ? Il faut savoir que derrière les albums des membres de Kassav’, il y a tout Kassav’. De l'âge de 7 ans jusqu'à 18 ans, il joue en amateur à l'AS Cannes. Une identité pleinement incarnée ici par Pepito Gómez, pièce maîtresse du projet. En compagnie de Jocelyne Béroard et Jacob Desvarieux, Mundo Latino revient sur les années qui ont vu la naissance du phénomène Kassav’. ». », « Joe Bataan est un de ceux qui ont popularisé ce genre musical. Je savais que je devais faire ce film. n a échangé tellement sur la musique afro-cubaine ensemble ! J'ai donc joué à l'AS Cannes... J'ai failli disputer le tournoi de Croix, mais nous étions trois joueurs de l'équipe à ne pas être montés dans le Nord, parce que nous étions retenus en sélection régionale. – La Hora Faniatica « Fania All-Stars Live at Yankee Stadium » (en espagnol) ; A sa façon, il l’a été. J'ai travaillé comme un fou là-dedans parce que c'est mon style. Le percussionniste a accordé une interview Ã, « Ce n’est pas mon cas. A l’avenir Jocelyne se voit faire moins de concerts, se consacrer à des activités plus tranquilles, pourquoi pas le jazz, la photo, un livre sur Kassav’ ? A ce moment-là, je commençais à m’intéresser à la vidéo. C’est un de mes héros ! Sans le boogaloo, la salsa n’aurait pas décollé de cette manière-là. Parmi ces trésors figure le double-album « Fania All-Stars Live at Yankee Stadium ». « Vous savez, on joue ensemble trois jours par semaine au Guantanamera : le mercredi, le jeudi, le vendredi. Pour être dans une famille de "footeux", Juliette savait qui j'étais... Nous avons d'abord vécu à Croix. Joe Bataan parle de cette époque tout le temps. « Orquesta Akokán » : CD, vinyle, streaming (2018, Daptone Records/Chulo Records – Distribution Differ-Ant). Jacob Plasse n’a pas peur de l’affirmer : « Malgré ses soixante années, la musique que nous venons d’enregistrer est bien plus vivante que Despacito. », >> A lire sur le Monde.fr : Despacito, anatomie d’un succès. Je suis né d'une mère antillaise et d'un père marseillais. Je voudrais que ce soit elle qui les chante afin que les gens puissent vivre la même expérience que celle que j’ai eu pendant des années. J’ai été appelé six fois cette année-là pour aller au Japon. – Shola Adisa-Farrar & Florian Pellissier Quintet – « Lost Myself » (2016, Hot Casa Records). « Pas du tout. Ils citent Johnny Colon, Joe Bataan et puis Johnny Pacheco entre en scène, ils concluent que le boogaloo c’est nul et passent à la salsa. ». Il ajoute : « Oh-la-la ! Faites-vous remarquer auprès de vos clients et relations avec des marqueurs fluo imprimés. Orquesta Akokán est né de la collaboration de trois personnages : Jacob Plasse, le stakhanovisme du son, le pianiste états-unien Mike Eckroth et le chanteur cubain au CV long comme le bras José « Pépito » Gomez, voix inoubliable de Pupy y Los Que Son Son. Vous n’êtes jamais prêt pour travailler avec Gonzalo. Mais il y a les problèmes économiques…, u delà de ça, la qualité de vie est bonne. Mon premier est « Simpatico ». Le directeur d’orchestre Pucho Brown a donné la définition la plus connue du boogaloo : « chacha avec contretemps » (Le chacha est utilisé dans la clave afro-cubaine traditionnelle 2-3 et le contretemps, emprunté au rock ou à la soul, insiste sur le deuxième et le quatrième temps d’une mesure). Les paroles sont imprégnées d’une urgence politique et d’une spécificité ethnique qu’on trouve rarement dans le boogaloo. Que pensez-vous de Daymé ? « J’ai rencontré Fernando à New York grâce à Puntilla, Orlando Ríos. Ça m’a permis d’apprendre la musique et de rentrer dans la tradition. Mundo Latino est heureux de proposer à ses lecteurs la traduction en français de « Fania at 50. Zénith était une sorte de vitrine pour les spectacles à l’affiche de la salle parisienne. Ça nous suffisait : On avait fait le Zénith ! Votre maman, Mercedes Cortes Alfaro, est une grande chanteuse de boléro. J’ai voulu en savoir plus. Quand j’ai découvert cet album sur lequel a travaillé Arthur Baker, qui sera le producteur de Afrika Bambaataa sur Planet Rock trois ans plus tard, ça m’a retourné le cerveau. Il y a un titre de Carlos Varela, « La Luna » de Tirso Duarte bien sûr, Los Van Van : « Despues de Todo », « Los Santos » est de Pedro Pablo, a Charanga Habanera, « La Habana » de Pachito Alonso, La « Lengua » est de Los Muñequitos de Matanzas. – Latin Music USA. » Je crois que je le connais, celui-là. » « J’ai toujours écouté du jazz. », Le dernier est « Today’s opinion ». Ils avaient besoin d’un groupe. Le style musical des premiers disques était hérité de la charanga que Pacheco avait transformé en pachanga. ''Le Penseur'' par Auguste Rodin. Il écoutait du jazz à l’ancienne, des années 30-40 aux années 60 : Armstrong, Charlie Parker, Sonny Rollins, Coltrane… Ça pouvait aller jusqu’à Miles. Par Didier Leroux, FINS ... dont le célèbre mameluck de Napoléon, Roustan (Roustam raza), faisait partie (Roustan, d’origine arménienne, était né en Géorgie). Né dans le Barrio, au cœur de la communauté portoricaine, l’Afro-américain d’origine philippine a appris la musique en se faufilant le soir dans l’église Saint Cecilia, 106th St, pour s’entraîner au piano. 2 A New Orleans, l’Interstate 10 a été construite sur la florissante Claiborne Avenue du Treme. J'ai un « hebdo » d'une heure sur TV5 Monde, l'équivalent de Jour de Foot, où je passe en prime time dans le monde entier, à l'exception de la France, la Suisse et la Belgique. C’est aussi un guide. Une émission, c'est comme un chien qui ressemble à son maître. – Florian Pellissier Quintet – « Cap de Bonne Espérance » (2016, Heavenly Sweetness). J’étais très occupé avec Yerba Buena qui était très connu à l’époque. Episode 4 : Et les dieux créèrent PALO ! Fania trouve bientôt sa première signature musicale : le latin boogaloo, parfois écrit bugalu, appelé parfois shing-a-ling, parfois latin-soul. Ce carrefour a fait émerger des styles musicaux aussi divers et variés que le reggae, les brass-bands de la Nouvelle Orléans, le son cubain. Best-seller dans les années 70, Bataan s’était senti mis sur la touche au fur et à mesure que Fania portait son attention sur ses stars latines. Et si ma présence peut rendre service... Mais je ne peux pas me couper en cinquante-cinq ! C’est dans ce contexte que le musicien multi-instrumentiste Johnny Pacheco, et l’avocat et ancien-policier Jerry Masucci ont lancé Fania en 1964. « Comment ce jeune gars, juif américain, a réussi à instantanément intégrer la notion de clave. Il a appelé Puntilla pour faire la chanson, on l’a fait ensemble. Cette musique touche énormément de personnes. L’une d’entre elle, est Abakuá qui vient du Karraba, il y a la religion Yoruba, le Bantu aussi. Fania fût une machine à cash inégalée qui a exporté la culture portoricaine et new-yoricaine dans le monde entier. amicale antillaise du val d-oise saint-brice-sous-foret. J’ai commencé jouer à l’âge de 13 ans. Joe Bataan, c’est un peu le chaînon manquant entre la musique latine, la disco de Philadelphie (la Philly Soul) et le premier rap, le rap de la première génération, très mélodique, très chanté, qu’on appelle aujourd’hui old-school. », « Joe Bataan, c’est un personnage extrêmement important de la musique afro-américaine.