Des chiens, dans … Croiser des troupeaux de moutons ou de chèvres en randonnée est chose courante. Il ne connaît pas la soumission mais demande le respect tant de son tempérament fier que de son besoin de grands espaces. Le patou ou le chien de protection : quelle attitude adopter ? Le chien de protection n’affrontera l’intrus que si ce dernier agresse le troupeau ou porte atteinte à sa propre intégrité physique.                                                  Parmi les races les plus emblématiques, on trouve notamment le Chien de Montagne des Pyrénées (ou Patou), le Berger du Caucase, le Mâtin Espagnol et le Komondor. La deuxième phase revient à priver le chiot de sa relation avec l’ « espèce support de socialisation ». En Europe, cest en Suisse, en France et en Italie que lon retrouve le plus de chiens de protec… Il s’agit ensuite d’habituer le reste du troupeau à la présence du chiot en incorporant progressivement de nouveaux animaux. Chien de grande taille, fortement charpenté, à poils longs et robe blanche, il est mentionné dans des écrits dès le XIV siècle et le standard de race est fixé au début du X… Cette appellation est cependant utilisée pour désigner les chiens de protection des troupeaux – qui sont généralement de grande taille et de couleur claire. En effet, la simple présence d'un chien, par son odeur, est identifiée comme une menace. Le chien n’est donc pas éduqué pour attaquer mais pour dissuader les rodeurs, alerter le berger d’une quelconque intrusion et défendre le troupeau, parfois jusqu’à la mort ! Généralement, sa seule présence physique, ses patrouilles, le marquage du territoire, ses aboiements et son interposition suffisent à faire fuir les agresseurs potentiels (chiens divagants, renards, corvidés, sangliers, ours,…). Dans son rôle de protection, le patou va sécuriser un périmètre autour de son troupeau, et veille toute approche, humaine comme animale. Si vous rencontrez un troupeau, il vaut mieux garder vos distances et contourner l’aire de pâturage ou de repos du bétail. Croiser des troupeaux de moutons ou de chèvres en randonnée est chose courante. Les chiens patou défendent les troupeaux contre les loups et tout autre danger potientiel, ... elle met le chien de protection en alerte. Le site officiel de la Grande Randonnée édité par la Fédération Française de la Randonnée Pédestre. Enfin, dans la mesure où cette race correspond aux attentes des utilisateurs, il convient de l’utiliser ce qui contribue à la préservation du patrimoine pyrénéen. Leurs aboiements tonitruants et leur haute taille suffisent à impressionner les randonneurs de passage et, surtout, à mettre en déroute les vils prédateurs. Le maître joue ici un rôle prépondérant. Il y a une vingtaine de formateurs de patous en Suisse mais il faut montrer patte blanche – comptez un an d’attente – pour obtenir un chien de protection une fois la demande déposée. Le message transmis par le chien de protection est alors suffisamment dissuasif pour faire fuir ces intrus. La relation à l’homme Ces caractéristiques leurs permettent d’être bien acceptées par les troupeaux. Il est indispensable de créer de bonnes conditions d’élevage (de la naissance au sevrage). Concernant les chiens de protection, on observe que certains d’entre eux assimilent l’homme à n’importe quel intrus (et interviennent selon les séquences classiques), et que d’autres chiens sont inhibés par celui-ci.   L’attachement se manifeste par des comportements très spécifiques : le chiot se déplace tranquillement sans appréhension parmi les animaux sans provoquer d’affolement, il les lèche aux naseaux et à l’anus, il ne dort plus dans sa case-refuge et les animaux cherchent le contact. Lors de vos balades en montagne, vous rencontrerez certainement ce chien de berger de grande taille, à longs poils blancs. Enfin, il s’agit de transférer le jeune chien sur l’exploitation bovine utilisatrice. Dans la région des Pyrénées, la réintroduction de l'ours a incité certains bergers à reprendre des chiens de protection de troupeau comme le Patou. C’est un chien naturellement capable de prendre lui-même les décisions qui s’imposent. En se basant sur des cas concrets pyrénéens (surtout avec des brebis), le DVD de 40 minutes explique le rôle du chien Patou comme chien de protection. Selon, des grands prédateurs comme le loup, l'ours et le lynx de retour dans certaines zones. Cliquez ici pour en savoir plus. L’efficacité du chien de protection sur des chiens divagants a été mise en évidence. Surtout que je me suis fait mordre enfant par un chien, donc un chien sans montrer patte blanche, n’est pas mon ami ! La responsabilité éventuelle du propriétaire, de l'éleveur ou du berger en cas de blessures involontaires causées à des tiers est souvent évoquée. Le chien de montagne des Pyrénées ou montagne des Pyrénées (dit en langage courant pastou ou patou ; en occitan : pastor ) est une race ancienne de chien de berger, utilisé dans le Sud-ouest de la France et le Nord-est de l'Espagne, en particulier les Pyrénées pour la protection des troupeaux contre les prédateurs, notamment les ours qui y vivent. Ce n’est ni un chien de conduite, ni un chien de compagnie et encore moins un chien d’attaque. Elle autorise également une utilisation du chien par d’autres personnes que le propriétaire (ex : berger salarié). Le travail mené en France dans le cadre de la protection des troupeaux, sur ce type de chien et plus spécifiquement sur le Montagne des Pyrénées (également appelé "Patou des Pyrénées"), a pu se faire notamment grâce à René Schmitt de l’ITOVIC (Institut Technique de l’Elevage Ovin et Caprin) dans la Drôme (de 1985 à 1989), et à quelques éleveurs ovins et caprins. Très actif, il est efficace face à tous types de prédateurs (chiens divagants, faune sauvage…) ou encore contre le vol. La mission d’un chien de protection est d’évaluer, en totale autonomie, ce qui peut représenter une menace pour le troupeau et d’agir en cas de danger ou de prédation. Face au chien, gardez votre calme et faites demi-tour lentement ou bien arrêtez-vous : le chien vous flairera, reconnaitra un humain puis, après vous avoir accompagné un moment pour s’assurer de vos intentions, repartira vers son troupeau. Cliquez ici pour en savoir plus. Aussitôt après vous avoir repéré non loin du troupeau, le chien va se mettre en alerte et aboyer bruyamment en filant dans votre direction afin de vérifier quel danger vous représentez pour ses bêtes. Pour les zones de plaines, l’allotement (fractionnement du troupeau en lots distincts) est également un critère à prendre en compte. En effet, la simple présence d'un chien, par son odeur, est identifiée comme une menace. Une conduite extensive engendre l’utilisation d’un plus grand nombre de chiens qu’une conduite plus intensive. Mais leur technique de chasse sophistiquée et mieux organisée peut mettre le chien de protection en échec, surtout lorsqu’il est seul et que les loups attaquent sur plusieurs fronts. Soyez prudents ! Beaucoup de races différentes sont utilisées, les plus répandues étant le Montagne des Pyrénées et le berger de Maremme des Abruzzes. Appelé patou, pastou en occitan (du vieux français « pastre » qui signifie berger), ce terme désigne à l’origine une race de chien, le Montagne des Pyrénées puis, par extension, tous les chiens destinés à protéger un troupeau ovin ou caprin. Une des vidéos de chiens à regarder sur Chien.com. Cette théorie s’applique également aux loups qui comprennent les codes de communication du chien. De l’Himalaya à l’Europe en passant par le Moyen Orient, chaque région a développé son type de chien de protection, aujourd’hui on recense plus de 40 races à la corpulence imposante : Dogue du Tibet, Mastin espagnol, Berger d’Anatolie, Maremme Abruzzes, et pour la France le Montagne des Pyrénées ou Patou. A chacun son métier Au contraire du chien de conduite, le rôle du chien de protection n'est pas de rassembler le troupeau mais de le protéger contre les attaques d'animaux sauvages et/ou chiens errants. Entre 1994 et 1996, un suivi de l’intégration pastorale des chiens est effectué par Joël Pitt de l’APAP (Association pour la Promotion des Animaux de Protection) et Pascal Wick de l’association ARTUS. Ainsi, lorsque le troupeau à protéger est potentiellement exposé à des attaques de groupes de chiens divagants ou de meutes de loups, il convient d’utiliser plusieurs chiens de protection (2, 3, 4, voire 5). Chien de protection des troupeaux, le berger de Maremme et Abruzzes a conservé l'esprit d'initiative et le courage de ses parents. Beaucoup d’espèces prédatrices interrompent une séquence de chasse si elles sont dérangées par un grand chien (Coppinger et Schneider, 1995). Le chien Montagne des Pyrénées est une race très ancienne dont le berceau se situe sur les deux flancs des Pyrénées Centrales. La technique consiste à effectuer la socialisation inter-espèces sur une espèce « support » (ovine ou caprine) dans une exploitation d’accueil. Il possède un museau large et long et des yeux sombres très expressifs. Cliquez ici pour en savoir plus. En premier lieu, les caractéristiques de ce chien correspondent largement à la définition énoncée plus haut, il est efficace et adapté à nos contextes à forte fréquentation touristique. La ressource fourragère et donc le niveau de chargement ont également une influence certaine sur le nombre de chiens à utiliser que ce soit en zone de plaine ou en zone de montagne. Efficacité du chien de protection Dans ce cadre, il est important de contourner largement l’aire de pâturage des animaux (ovins, bovins, caprins), quitte à se détourner un moment du sentier balisé, puisqu’il convient de respecter la quiétude du troupeau et d’assurer la sécurité de chacun. Il vit au rythme de son troupeau sans le déranger. Pourtant, l’étude sur l'efficacité des patous (nom local des chiens "Montagne des Pyrénées") montre l’efficacité de … « On a été obligé de mettre des patous, donc ça veut dire les dresser. Le chien de protection est efficace face à tous types de prédateurs (chiens divagants, faune sauvage (ours, loup, corbeau,…) ou encore contre le vol. Télécharger le bulletin d'adhésion. Ce résultat s’explique par l’établissement d’une communication intra-spécifique entre le chien de protection et les chiens divagants. Le chien de protection tel que le Montagne Pyrénées (également appelé le « Patou ») est par exemple un moyen de protection efficace permettant de dissuader les prédateurs d’attaquer le troupeau grâce à sa présence permanente avec les animaux. Le mot « patous » (ou pastous) dénomme au sens strict les chiens de la race Montagne des Pyrénées. C’est malheureusement 4 Montagne des Pyrénées, généralement appelé Patou pour les chiens de travail. De lEurope au Moyen-Orient, en passant par lHimalaya, chaque région du monde a développé ses chiens de protection. Ce berger est un très bon protecteur des maisons. Nous vous conseillons donc de rester très vigilants et de bien vous renseigner avant de partir afin d'identifier les zones où se trouvent des chiens de protection et éviter de s’y hasarder avec l’animal de compagnie. Le Patou vit toute l'année avec eux : l'été en montagne, et l'hiver dans la bergerie. Il est attaché et respectueux à l’égard du troupeau, sûr de lui, dissuasif, sans pour cela faire preuve d’agressivité non justifiée, ni même intervenir physiquement en dehors de son périmètre de protection. Dans ce cas, une cohabitation doit se faire le temps de votre passage. S’il n’y a pas de possibilité de contourner le troupeau, ce qui peut parfois arriver, il convient alors de le traverser tranquillement sans faire de gestes de brusques et sans perturber les animaux. Il donne régulièrement de la voix pour avertir les prédateurs de sa présence, surtout à la tombée de la nuit. La bergerie est donc l’endroit indiqué et, par voie de conséquence, la meilleure période est l’automne/hiver. Origine du Chien de montagne des Pyrénées . Le Montagne des Pyrénées dit « Patou » est un chien de dissuasion qui a pour fonction de protéger les troupeaux. Lors de vos activités dans la nature, vous pouvez rencontrer un troupeau de moutons et voir surgir un gros chien blanc. Facilitez-vous la rando avec RandoPass et GR @ccess ! Les récentes expériences de blessures exercées sur les chiens de protection, par les loups, s’expliquent en partie par le fait que, un jeune Patou, va souvent, trop vite, au contact, sur le canidé, les vieux chiens expérimentés, au contraire cherchent uniquement à s’interposer, d’autres quand ils sont en nombre, ne participent pas directement, les uns se reposant sur les autres, en particulier quand une … La caméra suit les progrès du chien depuis l’introduction dans le troupeau jusqu’aux estives en passant par l’éducation, les premières sorties et les relations avec les chiens de conduite et les promeneurs. Il est préférable que l’intégration du chiot ait lieu dans un espace confiné afin de forcer les échanges. MonGR.fr vous explique les bons réflexes à adopter en cas de rencontre. MonGR.fr vous explique les bons réflexes à adopter en cas de rencontre. Finalement, le comportement du chien de protection à l’approche d’un intrus obéit à une séquence classique : détection – aboiement – interposition – contact (si nécessaire). Le loup est le seul grand prédateur que l’on retrouve dans toute l’aire de répartition des chiens de protection des troupeaux en Celle-ci permet d’asseoir l’autorité du maître sur le chien et le rend plus agréable et facile d’utilisation, sans réduire pour autant son efficacité au troupeau. Ce n’est pas un chien de compagnie ordinaire, il est considéré avant tout comme une aide de travail pour le berger. Les troupeaux de moutons ou de chèvres que l'on croise le long des sentiers sont de plus en plus souvent gardés par des chiens de protection. De caractère indépendant le Patou doit acquérir un minimum d’obéissance et respecter quelques ordres de base. Ainsi, les naisseurs ne peuvent être que des éleveurs ovins ou caprins… Il est donc logique que la mère des chiots soit une chienne de protection. Même pour les petits troupeaux, l’efficacité est renforcée par la présence simultanée de deux chiens. Son rôle est de dissuader tout intrus de s’approcher du troupeau. Randonnée : que faire en cas de foudroiement, Découvrir Randonnée : que faire en cas de foudroiement, Purifier l'eau en randonnée : nos conseils, Découvrir Purifier l'eau en randonnée : nos conseils, Acrophobie : nos conseils pour vaincre la peur des hauteurs, Découvrir Acrophobie : nos conseils pour vaincre la peur des hauteurs, Conditions générales d'utilisation du site mongr. Le Patou est un chien très ancien puisqu’il est apparu au Moyen-Âge. L’objectif de la Pastorale Pyrénéenne est également de promouvoir et de vulgariser les différentes techniques de protection afin d’aider les bergers et autres … Bien souvent, les chiens plus âgés guident les plus jeunes dans leur apprentissage. Si un intrus rentre dans son périmètre de protection, le patou se signale par des aboiements puis il s’interpose pour sécuriser le troupeau. L’utilisation du chien de protection, courante en France jusqu’au milieu du XIXème siècle, était tombée en désuétude avec la quasi-disparition des grands prédateurs, à l’exception de certaines vallées des Pyrénées Atlantiques qui n’ont jamais cessé d’utiliser ce chien. Utilisé en France jusqu’à la fin du XIXe siècle, il avait pratiquement disparu. Le chien de protection tel que le Montagne Pyrénées (également appelé le « Patou ») est par exemple un moyen de protection efficace permettant de dissuader les prédateurs d’attaquer le troupeau grâce à sa présence permanente avec les animaux. De ce fait, l’éleveur joue un grand rôle dans la réussite de la mise place d’un chien de protection. Lorsqu’il perçoit un danger dans un périmètre proche des bêtes, ses puissants aboiements préviennent le berger de cette intrusion et dissuadent en même temps l’intrus de s’aventurer plus loin.   le chien de protection Dans la grande majorité des cas, l’intervention du chien de protection est dissuasive, et mène rarement à la confrontation physique. Face à l’ours, il convient également d’utiliser au moins deux ou trois chiens de protection en raison de la disproportion du rapport de force. Remboursement garanti dans les 30 jours Livraison gratuite Achetez maintenant et recevez-le dans 2 jours Description. Si l’intrus ne tient pas compte de l’avertissement et se montre menaçant pour le troupeau, le chien peut alors aller jusqu’à l’affrontement. Le retour du loup et du lynx et la réintroduction de l’ours ont suscité un regain d’intérêt pour le patou (ou chien de montagne des Pyrénées). Au bout de quelques semaines, le chiot considère son lot d’accueil (et plus largement l’espèce d’accueil) comme ami. Ainsi a-t-on pu créer un noyau d’individus sélectionnés de façon empirique en complément de la population déjà existante dans les Pyrénées Atlantiques. © Création du site Internet et référencement . Sans parler du temps de travail en plus pour ramener les brebis près des bâtiments la nuit, les éleveurs ont dû apprendre à faire leur métier avec des chiens de protection. Face à la menace, Il est recommandé de ne pas amener son chien de compagnie lors de vos randonnées en hautes montagnes afin d'éviter tout conflit d'usage avec les troupeaux, mais également pour limiter le dérangement de la faune sauvage. Tous les étés, dans les pré-Alpes, des randonneurs sont attaqués par des chiens Patou. Glissé dès son plus jeune âge au milieu des brebis, le chiot doit d’abord être accepté par le troupeau pour ne plus jamais le quitter, de jour comme de nuit, aussi bien l’été dans les pâturages que l’hiver dans les bergeries. A partir d’expériences vécues par des éleveurs ou des bergers des Pyrénées, il nous montre l’efficacité du Patou, chien de protection. Ces derniers reculeront systématiquement face à l’humain. Mais gare au chien de protection qui veille au grain ! Il a pour seule fonction de veiller à la tranquillité du troupeau et de dissuader tout intrus de s’en approcher. Devenu un partenaire efficace de la protection des troupeaux contre la prédation de chiens errants, du loup, du lynx ou de l'ours, le "Montagne des Pyrénées" plus connu sous le nom de "patou" suscite parfois des réserves. Aujourd’hui, La Pastorale Pyrénéenne porte cette action et dispose de 3 techniciens couvrant ainsi l’ensemble du massif pyrénéen. Cette première sortie peut intervenir tôt (4 mois), ce qui présente l’avantage de participer à l’éveil du chiot et à son meilleur équilibre (nouvelles stimulations) mais aussi à renforcer son attachement au troupeau (repère fort). Son rôle est donc avant tout de décourager l’attaque en impressionnant et, il faut l'admettre, cela fonctionne à merveille avec la plupart d’entre nous ! Cliquez ici pour en savoir plus. C’est lui qui crée les conditions favorables à l’attachement du chiot Montagne des Pyrénées au troupeau, il est donc l’acteur principal de cette réussite. C’est un chien de protection, appelé communément patou. Et son éducation dans ce sens commence très tôt. Face à la menace des grands prédateurs comme le loup, l'ours et le lynx de retour dans certaines zones, les bergers prennent l'habitude de se munir d'un chien de protection pour prévenir d'éventuelles agressions. Dans les premières semaines qui suivent son intégration, le chiot Montagne des Pyrénées est exclusivement en contact avec le troupeau, le but de l’opération est de faire s’accepter deux espèces (chien et herbivore) qui, au départ, ne sont pas faites pour vivre ensemble. Cliquez ici pour en savoir plus. Redoutable arme de dissuasion contre les prédateurs, le patou effraie souvent le randonneur par ses furieux aboiements. Sans compter la formation du canidé qui dure quinze mois. Le Montagne des Pyrénées dit « Patou » est un chien de dissuasion qui a pour fonction de protéger les troupeaux. La première sortie du chiot au pâturage correspond à la période de mise à l’herbe du troupeau. Patous, bergers d'Anatolie, quels sont les comportements à adopter quand on rencontre des chiens de protection des troupeaux ? Contrairement à une idée longtemps répandue, le comportement de protection des troupeaux n’est pas inné chez le chien. Mais dès que survient un bruit, une odeur ou un mouvement suspect, il retrouve alors sa vigilance, ne laissant rien approcher. L’arrêté du 4 décembre 2019 concernant les aides à la protection des troupeaux contre la prédation du loup et la définition d’un nouveau cercle 3 prend la profession de court. Selon l'article du Dauphiné Libéré sur le même sujet, les patous ne reconnaissent pas forcément les petits chiens comme leurs congénères et plusieurs cas d’attaques auraient été constatés. Dans ce cas précis, les chiens s’opposent au prédateur en le harcelant et lui tiennent tête par des feintes et des esquives. Le chien de protection peut travailler seul mais est plus souvent en groupe, afin de surveiller de vastes portions de territoire. Plusieurs raisons expliquent cela. Ce conditionnement intensif lui permet de réagir instinctivement à toute agression contre le troupeau. Il faut se soumettre au chien. Parmi les moyens permettant la protection des troupeaux, c’est très certainement le plus actif. Les troupeaux de moutons ou de chèvres que l'on croise le long des sentiers sont de plus en plus souvent gardés par des chiens de protection. Très actif, il est efficace face à tous types de prédateurs (chiens divagants, faune sauvage…) ou encore contre le vol. L’élevage de la portée parmi le troupeau va amorcer le développement de relations interspécifiques (entre les deux espèces). Effectivement, les bêtes paissent souvent l'herbe de propriétés privées ou de terrains en location qui ne sont volontairement pas clôturés par les éleveurs afin de laisser le passage accessible aux autres utilisateurs de la montagne. Des brebis/chèvres non suitées ou mieux des agnelles/chevrettes de renouvellement correspondent à ce type d’animaux. Une socialisation réussie est le résultat d’un subtil dosage entre attachement au troupeau et intérêt pour l’homme. Dans les Pyrénées, en dehors de la partie occidentale, le regain de l’utilisation des chiens de protection débute en 1995 sous l’influence de l’association ARTUS. Il s’agit notamment de faire naître les chiots Montagne des Pyrénées dans un environnement approprié parmi des animaux, en bergerie. Le chien de protection tel que le Montagne Pyrénées (également appelé le « Patou ») est par exemple un moyen de protection efficace permettant de dissuader les prédateurs d’attaquer le troupeau grâce à sa présence permanente avec les animaux. Dans la grande majorité des cas, l’intervention du chien de protection est dissuasive et n’intervient qu’à proximité des animaux (en raison du fort attachement qu’il porte au troupeau), elle mène rarement à la confrontation physique. Elles ont toutes en commun d’être de grandes tailles, de types molossoïdes ou lupo-molossoïdes, d’être le plus souvent de couleurs claires et d’être nonchalantes dans les déplacements. Le patou ou chien de protection du troupeau, est un animal peu aimé des randonneurs.. Nous en voyons de plus en plus et lorsqu’un patou, chien de 70 kg (pour le mâle), vient contre nous en courant et en aboyant fortement, le sentiment de peur est grand. La liste des conseils élémentaires pour randonner avec son chien. Le chien de protection a pour fonction de dissuader tout intrus de s’approcher du troupeau. La conséquence directe serait que le chien se lance à vos trousses ; Il est recommandé de ne pas amener son chien de compagnie lors de vos randonnées en hautes montagnes afin d'éviter tout conflit d'usage avec les troupeaux, mais également pour limiter le dérangement de la faune sauvage. Dans les Pyrénées une seule race est utilisée, il s’agit du chien Montagne des Pyrénées que l’on appelle aussi localement « Patou ». Il existe à travers le monde 24 races de protection différentes. - Ne surtout pas tenter de caresser ou nourrir un patou, un mouton, ou un agneau, le chien interprèterait cela comme une agression ; - Ne faites pas de gestes brusques ou dominateurs pouvant effrayer le chien. Le patou ou le chien de protection : quelle attitude adopter ? Il faut savoir que traverser un troupeau bovin peut être interprété par ce dernier comme une agression (surtout s’il y a de jeunes veaux). Cela permet au chien Patou de tisser des liens très forts avec les moutons, pour aboutir à une acceptation totale et réciproque. Association vouée aux éleveurs, aux bergers et plus généralement à tous les professionnels du pastoralisme, La Pastorale Pyrénéenne développe différents moyens pour protéger les troupeaux des prédateurs et autres dangers. L’objectif de la Pastorale Pyrénéenne est également de promouvoir et de vulgariser les différentes techniques de protection afin d’aider les bergers et autres professionnels à préserver au mieux leurs troupeaux grâce à un soutien et un appui concrets. L’idéal est que la mise en place du chiot dans son troupeau d’accueil s’effectue à l’âge 7-8 semaines. Pour en savoir plus. Le patou est un chien qui défend face aux loups, voire aux ours et aux pumas dans certains pays. Aujourdhui, la Fédération Cynologique Internationale dénombre environ 25 races de chiens de protection de troupeau dans le monde. Nous regroupons ici quelques conseils utiles émanant d'un jeune berger sympathique avec qui nous avions longuement discuté lors d'une itinérance à VTT BUL dans le Dévoluy, ainsi que du site du parc national des Ecrins. Un chien de protection nécessite d’être socialisé à l’humain (pour éviter les incidents liés notamment à la fréquentation touristique) et de respecter son maître (pour une cohabitation agréable). Il est indispensable d’effectuer la mise en place du chiot avec des animaux adaptés, c'est-à-dire non agressifs voire curieux (cherchant des interactions positives). Sa fourrure, très épaisse, lui permet de résister à des conditions climatiques et des températures extrêmes. Pendant cette période, le propriétaire n’a que des contacts limités avec son chiot. Ce n’est pas une mince affaire », témoigne Sandrine Moutte. Des expériences concluantes ont été menées par des éleveurs de la Drôme et de l’Ariège, et suivies par les techniciens de La Pastorale Pyrénéenne. Il est attaché et respectueux à l’égard du troupeau, sûr de lui, dissuasif, sans pour cela faire preuve d’agressivité non justifiée, ni même intervenir physiquement en dehors de son périmètre de protection. Effectivement, les bêtes paissent souvent l'herbe de propriétés privées ou de terrains en location qui ne sont volontairement pas clôturés par les éleveurs afin de laisser le passage accessible aux autres utilisateurs de la montagne. Si l’éleveur/berger doit appliquer un protocole éducatif pour obtenir un chien de protection adapté à nos contrées, les autres utilisateurs de l’espace pastoral doivent comprendre qu’il est indispensable de respecter quelques règles de bonne conduite lorsqu’on aborde un troupeau quel qu’il soit. C’est un chien qui a pour fonction de rester en permanence avec les animaux (365 jours/365, de jour comme de nuit) et de les protéger. Visionnez les reportages FR3 midi pyrénées sur la mise en place du chiot réalisés avec les techniciens de la Pastorale Pyrénéenne : Les conditions d’élevage croisements) de chiens travaillant sur le même troupeau, en même temps et dans les mêmes conditions. Redoutable arme de dissuasion contre les prédateurs, le patou effraie souvent le randonneur par ses furieux aboiements. conseils élémentaires pour randonner avec son chien.